Avec ses lourdes portes en bois, le hall est impressionant. Bien qu'elles soient constamment surveillées par les gardes de l'Institut, il est possible d'entrapercevoir l'extérieur. Mais Régis Lepoulet n'y accorde aucune importance : vous ne voyez que la route, et elle est aussi visible lorsque vous sortez dans le domaine extérieur de l'Institut. Ces portes ne sont franchissables que dans un sens : de l'extérieur vers l'intérieur. Une fois entré, vous n'en ressortirez jamais.
À côté des grandes portes, souvenir de votre ancienne vie, une autre porte, plus petite, permet d'accéder au domaine extérieur bien encadré par une enceinte bien haute et fermée. Ici, vous êtes dans le domaine de l'Institut, vous ne pouvez pas vous y enfuir non plus.
Le hall est sobrement meublé. Il y a à peine quelques fauteuils pleins de mites sur lesquels vous pouvez vous asseoir, dans les coins, des chaises, quelques tables bancales, dont certaines sont recouvertes d'un napperon poussiéreux et d'un vase avec une fleur séché. À gauche, vous pouvez apercevoir une cheminée : un faible feu y est toujours entretenu, mais la cheminée est bien noircie par les années. Du hall, vous pouvez accéder à la salle de restauration, aux cuisines et aux caves, ainsi qu'à l'escalier menant au premier étage et à la porte menant au domaine extérieur.

C'est par le Hall d'accueil que vous êtes entrés dans l'Institut : par conséquent, ce lieu doit forcément vous rappeler votre ancienne vie. Vous pouvez venir ici pour faire ressurgir vos vieux souvenir, pour passer un moment sur des fauteuils qui sont quand même plus confortables que ceux qu'on peut trouver ailleurs, rencontrer un pensionnaire, etc...